Javier est de Las Rozas ; Adrián, de Cornellà de Llobrega. Ensemble, ils ont déjà vécus beaucoup d’expériences à Madrid, tant en tournant Physique ou Chimie comme dans leurs moments de loisirs. Maintenant qu’ils font leurs adieux à la série dans laquelle ils ont interprété un couple qui a conquis des millions de télespectateurs, nous les accompagnons durant un jour de congé pour découvrir les endroits les plus connus récemment inaugurs dans la centre de la capitale, Madrid Río et le Mercado de San Antón.Notre rendez-vous avec Adrián et Javier à eu lieu quelques jours après que l’avant avant-dernier épisode de Física o Química, diffusé sur Antena 3, surprenne avec un une formidable et inespérée part d’audience, compte tenu de sa moyenne habituelle dans sa septième -et dernière- saison. La raison ? La mort tragique de Fer, le personnage qu’a interprété Javier depuis le début de la série en octobre 2008. Un massacre provoqué par un étudiant déséquilibré du lycée Zurbarán qui a brisé pour toujours le couple auquel ont donné vie Adrián Rodríguez (David dans la série) et Javier (Fer) ces deux dernières années. Leur relation est celle qui a le plus fait parler de toutes celle proposé par la série tout au long de sa diffusion, elle s’est même converti en une référence pour beaucoup d’adolescents homosexuels qui ont remercié la normalité avec laquelle ils ont montrés leurs allés et venus dans la fiction.
Javier et Adrián sont les premiers à ne pas s’être encore remis du choc de voir que leur relation dans la série n’aura pas de suite. Même si ça leur fait bizarre de parler de la série au passé, car le tournage est pratiquement terminé. Pour Javier, ça a été quatre années de travail intense, pour Adrián la moitié. Le temps qu’ils ont partagé, ils l’ont passé sans se détacher et enchanté. Quatre saisons de fiction et vrais années durant lesquels Madrid s’est converti en la scène privilégié de leurs expériences.
JAVIER CALVO : Madrid est très important pour nous deux, elle a été fondamental dans toute l’expérience Física o Química. Adrián venait de Barcelone et il s’est installé ici, et moi, qui suit de Las Rozas, et même si j’ai toujours vécu ici (bien que j’ai des envies immenses de devenir indépendant), j’ai commencé à connaître toute la magie du centre de Madrid à la suite de la série. Tu prends des autobus et taxis pour rester avec les camarades et découvre un tas de coins et endroits. Nous tournons beaucoup d’extérieurs, sur la place Vázquez de Mella et aussi à Rosales. Maintenant ce que je veux, c’est aller vivre à Malasaña ou à La Latina. Pour moi Madrid est la ville parfaite.
ADRIÁN RODRÍGUEZ: Moi, il a fallu que je me débrouille. Je suis venu à vingt ans et c’est maintenant [à 22 ans] que j’y arrive mieux. Bon, quelque chose de désordre continue d’être en désordre dans ma cuisine, je ne me suis pas encore habitué….Ni à la circulation, tout ce stress absorde mon énergie. Bien qu’à la fois, j’adore le fait que Madrid soit une ville avec tant de mouvements à tout heure de la journée. Moi, qui n’aime pas non plus me lever tôt, j’hallucine que le lundi matin, avant midi, il y ait autant de « bordel » dans les rues.
Javier: Et j’adore que, étant une capitale, elle ressemble à un énorme quartier, où il est facile de rencontrer les gens que tu connais. Au final, tu as la sensation qu’on est tous au mêmes endroits
Adrián Rodríguez est arrivé dans Physique ou Chimie pour faire une brève collaboration avec un personnage important, David. Petit à petit, l’histoire de sa relation avec Fer est devenue l’une des intrigues principales, et David devenu un personnage fixe. « Quelles histoires nous avons eu durant tout ce temps » se souvient Adrián. « Mon dieu, on est passé par tout » Et ils nous ont mis à l’épreuve à tous les niveaux. Parce que chacun à son caractère, nous avons passé beaucoup d’heures à travailler. Seul Javier voit le côté positif de ce que note son partenaire. « Ca me manque déjà de vivre pratiquement sur le plateau. Nous formions une grande famille, et pour moi c’était comme être à la maison quand nous étions en train de tourner. » Il sait de quoi il parle, parce que Javier Calvo, a vraiment grandi avec Physique ou Chimie. « J’ai commencé les essais à quine ans, j’ai vécu mon adolescence dans la série ». Adrián a vécu quelque chose de similaire, quand, à dix-sept ans, il a commencé à faire parti de l’équipe, d’une autre série à succès, Los Serrano.
S.E. Comment faites-vous pour ne pas devenir fou quand la popularité arrive si jeune ?Adrián: Le plus important a été que ma famille et mon entourage ont continué de me traiter à à l’identique. Ils m’ont fait comprendre que tout ça était un travail comme n’importe quel autre, et que mis à part être populaire, ça l’ai plus ou moins. J’ai été élevé dans un milieu ouvrier normal et je n’ai jamais manqué de rien.
Javier: Il faut savoir que si la popularité te monte à la tête et que tu deviens stupide, tu n’arrivera à rien.
UN COUPLE ‘MYTHIQUE'La relation Fer et David a donné beaucoup tout au long de l’histoire de Physique ou Chimie. Romantique parfois, dramatique dans les autres, délirante dans certaines, toujours intense. « J’adore ce qui disent que c’est la relation la plus mythique du Zurbarán » racontre Adrián en souriant. « Avec ses plus et ses moins, mais elle est arrivée jusqu'à la fin » continue Javier. « Que nous ayons tant de confiance et que nous sommes si amis s’est vu. J’ai eu beaucoup de confiance en Adrián depuis le début, bien que nous nous connaissions à peine. » Ils sont les premiers à avoir pleuré pour eux à voir que leur amour dans la fiction ne se couronnait pas par un mariage, comme il semblait qu’il serait. « Nous aurons du tourner deux finals, comme dans en Sin tetas no hay paraíso, la mort et le mariage, plaisante Javier. « Mais ça n’a pas été comme ça, et je n’oublierai jamais comment, après avoir tourner la scène de ma mort, Adrián continuait de pleurer et il n’y avait rien à faire. L’interéssé assure « Je m’étais tellement mis dans l’histoire que je l’ai mal vécu. Je voulais que les personnages se marient, quoi. Un final heureux aurait plu » Javier reprend de nouveau « C’est significatif que nous le vivions mal quand nos personnages souffraient. Et pourtant je suis un peu plus masochisye, et il me plaisait que Fer souffre.
S.E: Ca vous a influé à certains moment, la pression exercé par les bloggeurs et fan de la série qui critiquaient chaque nouveau tournant de votre histoire ?Javier: C’est que les gens pensaient des choses qui ne dépendaient pas de nous, mais des scénaristes. Oui, nous avons remarqué la responsabilité en lisant les commentaires de tout ces gens qui ont dit que Fer a changé leur vie, que notre histoire les a encouragé à lutter chaque jour pour qu’ils soit respectés. Ca m’enchante qu’il y ai tant de fans du couple, que se font appelé « Fervidistas ».
Adrián: Chaque fois que nous devions tourner une jolie et superimportante scène, Javi me disait « Allez, viens on va le faire bien, celle là apparaitra dans les compilations des supers moments que les Fervidistas mettent sur YouTube ». Et ça ne ratait jamais, quand nous regardions sur YouTube, celle qui disait y était toujours.
Javier: Je souhaiterai voir les compilations qu’ils ont fait un fois la série terminé. Ils serviront à mythifier encore plus cette relation.
S.E: Même les compilations de moments d’exhibitionnisme gratuit, vous les profitez ?Javier: Ils n’ont pas grande importance . Pourtant, Adrián est beaucoup moins pudique que moi. Mais si je dois me mettre nu pour n’importe quel travail, je le fais sans problème.
Adrián: Moi, ils m’ont fait retirer le plus grand. Et ça ne me dérange pas non plus qu’il soit tous là pour qui veut le voir, ainsi il reste pour le souvenir [rires].
S.E: La mort de Fer a suscité tout type de commentaires. Les plus critiques se plaignent, qu’une fois de plus, le personnage gay d’une série fini par être un martyre.Javier: Nous savions que beaucoup de gens allait être en colère. Moi égoistement, j’avais envie d’interpréter sa mort, et aussi je pensais qu’après sa mort, il deviendrait le personnage dont on se souvient le plus. De plus, Physique ou Chimie a démarrer avec la mort du grand amour de Fer à ce moment-là et se termine avec Fer lachant un monologue dédié à l’amour de sa vie, avant de mourir. C’était une bonne de manière de fermer la bouche. Je comprend les critiques que ont été faite, bien que j’aimerai que les gens se rende compte que Fer a été traité dès le premier jour bien plus qu’un personnage. Il n’était pas question de « On va tuer le gay », sinon qu’allait un personnage très aimé, et il fallait préparer un grand final pour lui. Qu’il était gay était simplement une caractéristique en plus et ça je l’ai toujours remercier.
S.E: Croyez-vous que la série a contribué à changer la perspective de beaucoup de spectateurs sur les relations entre adolescents gays ?Javier: Sans aucun doute. Je le sais par tout ceux qui m’écrivent. Bien que les choses aient plus changé dans les grandes capitales. En fin de compte, nous reflétions la réalité madrilène. A savoir que ça se produit toujours dans les instituts des petits villages perdus… Il me semble qu’il y a toujours beaucoup de gens qui pensent « Je respecte les gays, seulement si je les vois par la télévision.
S.E: Quelque fois, vous a-t-on déjà manqué de respect pour interpréter deux gays dans la série ?Javier: Quelques fois ont m’a appellé pédé. Mais c’était deux trois fois, pas plus.
Adrián: Eh bien, mon experience a été différente. Quelques fois ont m’a demandé si j’étais gay et quand je leur disait que non, ils m’ont féliciter pour mon travail. Mais la majorité des adolescents qui se sont approchés de moi, l’ont fait pour m’insulter. « Alors, comme ça tu fais le gay, hein ? » Pédé de merde ! » Avec un j’ai eu une grosse dispute et j’ai fini avec le nez cassé. Par chance, quand j’ai traité avec les professeurs et membres de collectif gay, ils remercient énormément le travail que tu as fais.
RYTHME DE LA NUIT….MADRILENEIl n’est pas difficile de tomber sur Javier et Adrián profitant de la nuit madrilène. Ensemble ou séparemment, ils sortent habituellement la nuit, et non pour le fait d’être populaires, avec ce que cela supporte, ils s’arrêtent. Adrián de plus, a des intérêts professionnels sur la scune des clubs, vu que petit à petit il s’est introduit dans la musique de danse. Ils sont loins les temps de Santa Justa Klan, le groupe teen dont il a fait parti en son moment avec ses partenaires de Los Serrano. Maintenant il est très intéressé para la house, et prépre un album qu’il commencera à faire connaître très bientôt, lors du MADO Madrid Orgullo. Il n’oubliera surement pas la chanson Ready, qu’il a signé avec Josepo il ya un an – la nuit avant notre interview il l’avait interprété à Kapital, une des discothèques du centre où il n’est pas difficil de tomber sur lui.
Javier, de temps en temps, tu peux le rencontrer avec son ami Pepino Marino, photographe, dans des clubs indies comme Ocho y medio ou dans des sessions comme Es una fieshta! « Mais je n’ai aucune idée du Djing » précise t-il. Pour cela si je met la musique c’est lors de fête que des amis organisent. Pour moi, c’est très amusant, mais bon, pas tout le monde comprend. » Car Javier est de ces DJs amateurs qui mettent ce qui plait, et qui ne se défilent pas à l’heure de s’amuser depuis une cabine si l’ambiance est propice à monter. Ca fait un moment qu’il n’a pas fait de DJing, bien que maintenant qu’il passe par une étape plus tranquille, il recommencera à animer.
S.E: Il était déjà temps de quitter l’institut de Physique ou Chimie, non ?Adrián: Eh bien oui. Au Zurbarán, nous avons vécu toute une vie. Ma mère profitait, il lui a toujours plu de me voir avec un sac à dos [rires] Elle me disait « Mon fils, de nouveau au lycé » Comme je n’étais pas très bon élève nous dirions que...
Javier: Il avait envie de changement depuis le temps, et les visages avaient été rénover petit à petit car c’était necessaire. Mais moi, j’avais besoin que l’histoire de Fer eut une fin, je ne voulais pas partir sans plus.
S.E: Des plans à la vue ? Javier: J’ai laissé passer une pièce de théatre que avait l’air génial, mais il y a d’autre chose par là. Rien de vraiment sur.
Adrián: Moi, maintenant je vais pouvoir me concentrer sur la musique encore une fois. Je suis en train de préparer un disque que je vais autoéditer et je veux sortir des chansons petit à petit. La musique t’apporte des choses différentes de l’interpréation, et c’est bien d’alterner.
Javier: C’est un moment interessant. Tu ne sais pas bien ce qui va arriver et cela fait que cette nouvelle étape que nous commençons tous les deux finit par être très attirante.
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Le Madrid de Javier et AdriánIls ont été partenaires de série et à la fois amis. Maintenant il se peut qu’ils ne partagent plus de plateau pendant une saison, mais ils continueront de sortir ensemble et profiter de la vie à Madrid. Nous decouvrons quelques uns des leurs endroits et activités favorites pour les sortir dans les meilleures parties de la capitale.
* Un endroit.- Adrián: Le restaurant El restaurante Malacatín (C/Ruda, 5). De temps en temps, avec une floppé de camarades de la série nous y allons manger un pot-au-feu. J’adore parce que si tu manges tout, ils disent qu’ils t’invitent, mais c’est que c’est impossible de tout finir !
- Javier : La rue Velarde. Elle me parait précieuse, elle est remplie de boutiques de vêtements vintage. Chaque fois que je le peux, je vais faire du shopping.
* Un quartier à découvrir.- Adrián: Huertas. J’avais envie de la connâitre mieux et depuis que je vis à Santa Ana, je suis enchanté, ça me plait beaucoup.
Javier : La Latina. J’y ai été prendre des verres, manger, diner, mais j’ai la sensation qu’il me restent beaucoup de coins à découvrir. A commencé par le Rastro. Je n’ai jamais passé un jour entier là-bas.
* Un endroit où il soit facile de vous rencontrer.- Adrián: A la discothèque Kapital (C/Atocha, 125).
- Javier : A la Fnac de Callao
* Une salle de Madrid dans laquelle vous aimeriez travailler.- Adrián: N’importe laquelle où je pourrais présenter mes chansons.
- Javier : J’adorerais jouer dans un théatre espagnol
* Un bar.- Adrián: El Karrakela (Avda. de Burgos, 28). C’est juste sous mon ancienne maison. On y mange merveilleusement bien, et les spécialités de leur cuisine sont navarraises, comme les karrakelas, quelques escargots typiques.
- Javier ; El Rincón, sur la plaza Juan Pujol.
* Un club.- Adrián/Javier: Charada (C/de la Bola, 13).
* Un local d’ambiance gay.- Javier: Fulanita de tal (Conde de Xiquena, 2).
* Un plan pour el Orgullo.- Adrián: Jouer. Et je vais le faire!
- Javier: Aller et voir jouer Adrián et monter, le jour du défilé dans le char de Shangay